Pondichéry, l’État suicide

Pondichéry, l’État suicide

Inde

Alison McCauley

Chaque année, depuis 2004 jusqu’en 2014 (il n’y as pas de statistiques disponibles pour 2015, 2016), une moyenne de cent mille Indiens se sont suicidés. La ville côtière de Pondichéry, dans le sud, est un des plus petits territoires du pays (500 kilomètres carrés) et cette ancienne colonie française as le plus haut taux de suicides depuis les trois dernières années … un taux trois fois plus élevé que la moyenne nationale. En 2014 seulement, 644 personnes à Pondichéry ont mis un terme à leur vie. Ce petit état a une population totale d’un peu plus d’un million. C’est un nombre disproportionné de suicides.

Les raisons pour ce triste chiffre semblent être nombreuses mais en même temps, rien ne semble isoler ou différencier Pondichéry du reste du pays.

Le National Crime Records Bureau (NCRB) est la seule source d’information concernant les suicides et le NCRB recueille à son tour les informations des dossiers de police. Trop souvent la police indienne, semblent donner des raisons vagues et trop simplistes pour expliquer les causes des suicides. En lisant les statistiques, nous avons eu le sentiment que cette simplification des faits est plutôt pour leur faciliter le travail administrative que toute autre chose. Les formulaires administratives qui notent les raisons des causes de suicides comprennent les titres vagues comme: les problèmes matrimoniaux, les chagrins d’amours, l’abus de drogues / toxicomanie, la faillite, le chômage et l’échec des les examen, entre autres.

La réalité sur le terrain est beaucoup plus compliquée que ces simples descriptions. Tout au long de nos conversations avec divers intervenants tels que les psychiatres, les professionnels de la santé publique, les familles des victimes et les survivants nous essayons de comprendre pourquoi une telle décision drastique est si souvent l’option facilement disponible pour les habitants de Pondichéry, une ville qui est un microcosme de la vie en dehors des grand mégalopoles de l’Inde.

Synopsis de l’article par Sibi Arasu.

NB: Une version complète de cette article est disponible sur demande pour tout publication.

Every year since 2004 until 2014 (no statistics available for 2015, 2016), an average of one hundred thousand Indians have been taking their own lives across the country.

The southern, coastal city of Puducherry, a 500 square kilometre, former French colony and also one of the smallest territories in the country, has consistently seen the highest rate of suicides for the past three years,a staggering three times higher than the national average. In 2014 alone, 644 individuals committed suicide in Puducherry. With a total population of just over a million, that is a disproportionate number of people.

The reasons for this seem many fold and at the same time, nothing seems to isolate Puducherry or differentiate it from the rest of the country. It’s only that more people here are choosing this fatal option, making this small region an illuminating yet sordid reflection of the reasons for suicide across India.

The National Crime Records Bureau (NCRB) is the only source of information regarding suicides and they in turn collect information from police records. As is typical of Indian police, they seem to give vague and overly simplistic reasons why people commit suicide. Reading the statistics, we got the sense that this is more for their convenience while drawing up the books than anything else. The columns about the causes for suicides include titles such as marriage related issues, love affairs, drug abuse/ addiction, bankruptcy, unemployment and failure in examination among others.

The reality on the ground is far more complicated to fit within such simple descriptions. Through the course of speaking to various stakeholders such as psychiatrists, public health professionals, families of those who have lost as well as speaking to people who have attempted suicide but have managed to survive, we try to understand why such a drastic decision is such an easily available option for the people of contemporary Pondicherry, a city that is a microcosm of how India lives outside its various megalopolises.

Synopsis of the article by Sibi Arasu.

NB:  A full version of this story is available on request for publication.