Chine – Coronavirus – À l’Isolement
Le 31 décembre 2019, on signalait les premiers cas suspects du Coronavirus Covid-19. Très vite, le virus se propage et le 23 janvier 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé prononce l’état d’urgence sanitaire de portée internationale. Le 13 février 2020, 59 882 personnes sont diagnostiquées positives au virus, et on compte 1 368 morts.
Face à cette crise sanitaire, les autorités chinoises imposent une quartaine stricte à plusieurs villes dont Wuhan qui est l’épicentre de la maladie. Au final, c’est toute la province du Hubei qui sera mise à l’isolement, c’est à dire plus de 60 millions de personnes.
Les autres régions de Chine sont touchées à plus ou moins grande échelle et d’autres villes sont placées sous quarantaine stricte. Mais même les régions qui sont épargnées par l’ampleur de l’épidémie prennent des mesures drastiques pour tenter d’enrayer la diffusion du virus.
C’est le cas du Jiangsu et de Nanjing sa capitale de 9 millions d’habitants. Au plus fort de la crise, elle n’a compté « que » 93 personnes infectées et heureusement 0 décès. Bien qu’il n’y ait aucune mesure de confinement imposée et que les transports en commun fonctionnent, les gens se cloîtrent chez eux. Mais il faut dire que des slogans incitant la population à lutter collectivement dans « la Guerre contre le virus » sont partout, dans tous les médias, les réseaux sociaux, les affiches publiques et les espaces publicitaires. Et bien entendu, le port du masque à l’extérieur est obligatoire et celui des gants fortement recommandé. Tous les commerces, sauf ceux de première nécessité, sont fermés et toutes les entreprises, les usines, les chantiers sont à l’arrêt total et imposé, sauf autorisation spéciale. Avant d’entrer où que ce soit, des supermarchés au métro et jusqu’à la plus petite boutique de primeurs, la température corporelle est vérifiée par une multitude d’employés ou de volontaires – souvent membres du Parti Communiste Chinois – aidés de drones équipés de caméras thermiques. Si on dépasse 37,2º on est immédiatement et obligatoirement transporté vers un des centres de diagnostic.
Au niveau international, la plupart des pays ont suspendu leurs vols vers et depuis la Chine et ce sont 16 000 avions quotidiens qui n’atterrissent plus ou qui ne partent plus. D’autres ont choisi de fermer leurs frontières terrestres.
De facto 1 milliard 450 millions de personnes sont mises à l’isolement.
For several months, thousands of people have been crossing borders every day as they make their way towards Europe.
Faced with this influx of migrants and refugees, the governments of EU member countries are struggling to provide workable and mutually beneficial solutions. Caught between public opinion and pressure and humanitarian duty, dissent amongst the various states involved are high and tensions have increased further since the attacks in Paris in November 2015.
The EU, with the establishment of the « Hotspots » (EU-run reception centres, mostly in Greece and Italy), tried to quickly adapt its policies in order to better control the flow of refugees and migrants and curb their arrivals just outside its borders.
The makeshift camps, which were until then on the borders of these countries, such as Greece, are supported by humanitarian associations and the High Commission for Refugees of the UN and are today almost deserted when there were previously occupied by thousands of occupants hoping to cross the borders. European police forces and Europe’s agency « Frontex » (European Agency for the Management of Operational Cooperation at the External Borders of the Member States) took control. Relegated to the status of mere observers, humanitarian organizations look at the evolution of this situation without any control or power.
Sorting out those who can continue their forward march (refugees, Syrians, Afghans and Iraqis) and the others (migrants) is now done systematically on their arrival at the different border posts. Supported and controlled by police, migrants are returned directly to the famous « Hotspots », in place since late 2015.
Idomeni, a small village on the Greek – Macedonian border, was one of the busiest points of human migration on the road to Europe. Before the famous takeover of Wednesday, December 9, 2015, between 4-6,000 people lived somehow attached to the new barbed wire surrounding Europe. Overnight, the camp was completely emptied of all its occupants. Today it is a transit zone where hope and struggle give way to an atmosphere of safety. There is no more life in Idomeni.